BIO

 

Les antiquités. Les cosmétiques. Le marketing. Dans toute une vie, qu’est-ce qui rapproche ces carrières que rien ne semble lier.

L’homme, sa vision, sa force. Polyvalent et touche-à-tout, c’est la carrière de Denis Debadier, éclectique et prolixe, d’autant plus étonnante que c’est aussi l’histoire d’un self-made man. Un autodidacte qui a parcouru le monde là où le vent le portait. l’ouverture et l’intuition pourraient être ses maîtres mots. C’est au hasard qu’il s’initie à la photographie, pour l’amour de l’objet, à l’époque le numérique n’existait pas, cela lui a permis d’acquérir des bases techniques solides.

Les clichés viennent après, s’inscrivant dans le mouvement de sa carrière: là-aussi, c’est ne jamais savoir se poser, c’est jongler entre les sujets et se laisser surprendre pour mieux les appréhender, puis les dompter, révéler leur beauté et transformer le banal en autant de perles précieuses. Que ce soit dans ses différents choix de carrière comme dans la photographie, son œil esthétique se trouve projeté, dans les objets, les décors, les compositions, jusqu’à rendre l’urbain empreint d’une beauté majestueuse.

Le travail de Denis Debadier est une tension permanente pour sublimer les instants saisis au vol, dans des endroits familiers, des expressions sur des visages qui n’auraient jamais traversé le brouillard visuel de notre routine quotidienne. Ses photos, ce sont des fragments de lui, mêlés à ceux d’une humanité définitivement moderne, urbaine, et en même temps si fragile. Son activité de photographe lui permet de se glisser dans les coulisses de ce monde moderne, de voir ce que nos regards captent de loin, machinalement.

C’est aussi le moment d’extase, pour les corps nus, volé à l’éternité, inscrit dans l’immuable, le corps tendu dans un abandon à la fois intime et généreux. Chaque modèle devient familier et contemplatif, sous son regard.

De cette expérience intuitive, il parvient à aller au delà des préjugés, en sortant des sentiers battus et en partant du principe que tout peut être sublimé,

certes orchestré  mais sans jamais tricher avec le réel. Son travail est spontané, il voit les choses en poète sans jamais intellectualiser ni conceptualiser la prise de vue.

Aujourd’hui c’est la liberté esthétique qu’il recherche dans ses clichés, pour une ambition définitivement tournée vers la photographie artistique.

 

Fotofever 2014 au Carrousel du Louvre.

Pour Fotofever, il a choisi d’exposer une partie de sa série consacrée à New York, pour apporter sa vision originale à la représentation infatigable de la ville majestueuse.

Quoi de plus logique pour illustrer sa propre dichotomie, pour porter ce même regard amoureux sur une ville qu’il a connu et vu changer en deux décennies :

tiraillé entre les souvenirs, aussi attaché au vieux Manhattan qu’aux nouveaux quartiers branchés, il est revenu pour figer sur la « pellicule » la vie fourmillante et effrénée de la ville et la fameuse absence des Twin Towers. Mais au-delà de la tragédie, qui a marqué un tournant historique pour le monde entier,c’est aussi une formidable ode au mouvement, qui se cache dans les courbes, les néons et les flous artistiques. Et qu’est-ce que le mouvement, sinon la vie ?

 

EXPOSITIONS

Juillet 2014 : Galerie Initial Boulogne Billancourt

Nov 2014 : Fotofever au Carrousel du Louvre Paris

Avril 2015 : Swiss Art Place à Lausanne Suisse

Juin 2015 : Galerie Coworking Paris 75003

Nov 2016 : RPPC / Rencontres Parisiennes de la Photographie Contemporaine

Juin Janv 2017 : Galerie 55 marché Dauphine